You are currently viewing Équitation dans l’Aube : un sport majeur

Avec près de 2 728 licenciés en 2024, l’équitation reste un pilier du paysage sportif aubois. Loin d’être réservée à une élite, elle séduit un public varié et intergénérationnel, dans un département où les chevaux ont toujours fait partie du décor rural et culturel. L’équitation dans l’Aube est particulièrement vivante. Ce département, à la fois rural et dynamique, compte plusieurs centres équestres dont le Centre Équestre de la Rivière-de-Corps, véritable pôle de référence de l’agglomération troyenne. Mais qui sont les cavaliers aubois ? Quelle est l’évolution du nombre de pratiquants ? Comment se situe l’équitation par rapport aux autres disciplines sportives locales ? Cet article vous propose une analyse complète et accessible de la pratique équestre dans l’Aube.


Une pratique qui séduit encore près de 3 000 cavaliers

Selon les données de la Fédération Française d’Équitation, le département de l’Aube comptait environ 3 106 licenciés en 2022, un chiffre en baisse ces dernières années pour atteindre 2 728 en 2024. Malgré cette diminution, l’équitation reste l’un des sports les plus pratiqués dans le département, loin devant certaines disciplines individuelles comme l’escrime ou la gymnastique artistique. Elle se positionne juste derrière les sports collectifs majeurs (football, avec plus de 15 000 licenciés, et basket, autour de 4 500) ainsi que la natation (environ 3 000 pratiquants réguliers dans les clubs locaux), très présente grâce à l’implantation de piscines intercommunales.

En comparaison, les arts martiaux comme le judo ou le karaté rassemblent environ 2 000 licenciés, tandis que le tennis, autre sport historique, connaît également une légère érosion de ses effectifs. Cela témoigne de la résilience de l’équitation dans un contexte de concurrence accrue entre disciplines sportives.


Un sport transgénérationnel : qui sont les cavaliers aubois ?

La richesse de l’équitation repose aussi sur la diversité de ses pratiquants :

  • Les enfants de 5 à 10 ans formaient historiquement la base de la pyramide. Cependant, ce groupe est en recul, affecté par des arbitrages économiques familiaux et un attrait croissant pour les loisirs numériques. Les clubs cherchent aujourd’hui à séduire de nouveau cette tranche avec des offres ludiques et des stages d’initiation. Le nouveau Centre équestre de la Rivière-de-Corps a élargi l’offre autour de l’activité poney pour attirer cette classe d’âge en particulier.
  • Les adolescents de 11 à 18 ans restent nombreux malgré une baisse modérée. Cette tranche est souvent celle des cavaliers en progression, qui s’engagent dans les Galops ou les compétitions. Avec une cavalerie adaptée aux cavaliers adolescents, le Centre équestre de la Rivière répond à leurs attentes.
  • Les adultes de 19 à 49 ans sont en légère augmentation : un effet post-Covid où le besoin de nature, de bien-être et d’activités en plein air a renforcé leur présence. Beaucoup découvrent l’équitation tardivement, ou y reviennent après une pause. Les enseignants du Centre équestre de la Rivière de Corps répondent à la demande des adultes qui veulent s’initier à l’équitation en toute sécurité.
  • Les seniors (50 ans et plus), bien que moins représentés en nombre, affichent une pratique stable, notamment à travers des activités douces comme les balades ou l’attelage. Pour eux, le cheval est un vecteur de détente et de lien social.

Au Centre Équestre de la Rivière-de-Corps, l’enseignement s’adresse aux cavaliers de 3 à 78 ans, preuve de cette transversalité. La structure accueille aussi bien des baby-poneys que des adultes débutants ou confirmés, avec des créneaux adaptés à chaque âge et niveau, y compris en semaine en journée pour les publics disponibles.


Une pratique en mutation : vers plus de loisir et de bien-être

L’image traditionnelle du cheval comme vecteur de compétition évolue. On observe dans l’Aube une diversification des pratiques :

  • Les concours restent importants, en particulier pour les jeunes motivés par le saut d’obstacles, le dressage ou le hunter. Ils permettent de valoriser les apprentissages techniques et de se fixer des objectifs sportifs.
  • Mais les balades, stages thématiques, randonnées et équitation douce attirent de plus en plus d’adultes recherchant du bien-être et une reconnexion avec la nature. L’approche loisir, moins contraignante, devient un levier d’attractivité majeur.

Le Centre Équestre de la Rivière-de-Corps répond à ces attentes en organisant par exemple des balades thématiques en forêt les dimanches, accessibles à tous niveaux, ou encore des séances d’initiation à l’équitation éthologique pour les adultes en recherche de connexion avec le cheval. Il propose également des cours même pendant les vacances scolaires, des stages dominicaux, des offres spécifiques pour adultes ou entreprises, ainsi que des concours ouverts au public.

En outre, le club travaille à diversifier les formats pédagogiques : ateliers de soins aux chevaux, initiations au travail à pied, stages encadrés par des intervenants spécialisés (éthologie, TREC, horse-ball). Cette pluralité d’approches permet d’attirer de nouveaux profils et de fidéliser les pratiquants.


Comparaison de l’équitation avec d’autres sports dans l’Aube

Bien que l’équitation soit perçue comme une activité élitiste, elle se défend très bien en termes de nombre de licenciés :

  • Elle reste dans le top 5 des sports individuels du département.
  • Elle devance notamment des disciplines comme le tennis ou le judo en nombre de pratiquants réguliers, tout en étant une des rares activités réellement intergénérationnelles.

Elle bénéficie également d’un ancrage territorial fort, avec des clubs présents dans les zones rurales et périurbaines, contrairement à certains sports nécessitant des infrastructures coûteuses. En cela, l’équitation participe à l’équilibre des territoires et à la dynamique locale.


Ces éléments contribuent à un recul du nombre de licenciés, malgré l’ouverture de nouveaux clubs. Pour inverser cette tendance, les structures doivent s’adapter : proposer des tarifs modulés, intégrer les jeunes publics grâce à des partenariats avec les écoles, et développer des services autour du loisir et du bien-être.

Des initiatives comme la relance du centre équestre de la Rivière-de-Corps illustrent cette stratégie. En élargissant son offre, en proposant des tarifs accessibles, et en s’ancrant dans la vie locale par des animations et concours, le centre vise à redevenir un acteur majeur de l’équitation dans l’Aube.


Foire aux questions autour de l’équitation dans l’Aube

Combien de licenciés d’équitation compte-t-on dans l’Aube ?
Environ 2 728 en 2024, contre plus de 3 100 en 2022.

Qui pratique l’équitation dans l’Aube ?
Des enfants (notamment entre 5 et 10 ans), des adolescents, mais aussi de plus en plus d’adultes et de seniors.

Pourquoi le nombre de cavaliers diminue-t-il ?
À cause du coût, du manque d’accessibilité, et de la concurrence d’autres loisirs.

Comment se situe l’équitation par rapport aux autres sports ?
Elle fait partie des sports individuels les plus pratiqués dans l’Aube, juste derrière les grandes disciplines collectives.

Où pratiquer l’équitation dans l’agglomération troyenne ?
Au Centre Équestre de la Rivière-de-Corps, qui propose une offre complète à tous les âges et tous les niveaux.

Quels sont les tarifs moyens et y a-t-il des offres pour les scolaires ?
Les tarifs varient selon l’âge et le niveau, avec des forfaits mensuels dès 50 € pour les plus jeunes. Le centre propose aussi des formules accessibles pendant les vacances scolaires et des offres spécifiques pour les écoles locales.

Quels types de cours ou d’activités sont proposés pour les adultes débutants ?
Des séances d’initiation progressives, des balades accompagnées, des cours collectifs axés sur la détente et des stages à thème (équitation douce, travail à pied, etc.).